Chalk Paint®, Old White pour le comptoir de la cuisine, essai concluant !

Dans le précédent article sur la Chalk Paint®, je vous annonçais en vedette le chevet de mon mari. Finalement, ayant un peu de temps devant moi le week-end dernier, je me suis attaquée à plus lourd...

Pour ce nouvel atelier peinture, je me suis donc attelée au comptoir de la cuisine. Et là, faut dire que j'y suis allée fort et j'en ai profité pour me faire une petite frayeur...

Acheté via Leboncoin, cet ancien comptoir de magasin tient lieu de séparation entre la cuisine et la salle à manger, il permet aussi, grâce à un vaste espace de rangement, de stocker les denrées alimentaires. J'avais donc dans l'idée de le repeindre car sont aspect ne correspondait pas vraiment à l'atmosphère de la cuisine. L'épaisseur du verni le protégeant a eu raison de mon enthousiasme et, n'imaginant pas comment il me serait possible d'en venir à bout sans utiliser de décapant chimique, je m'étais résolue à le laisser tel que... Mais ça, c'était sans compter cette fabuleuse découverte qu'est la Chalk Paint® !

La première couche s'est passée sans trop de problèmes. Le support foncé apparaissait encore sous la teinte Old White, j'ai donc vite vu qu'une couche ne serait pas suffisante. J'ai attendu le lendemain pour attaquer la deuxième couche. C'est là que je me suis fait peur !

En effet, trop habituée à des peintures "classiques", j'ai passé la peinture en m'attendant un rendu lisse. ERREUR ! La Chalk Paint® est une peinture "matière", et "matière sur matière" le rendu non sec semblait très imparfait ! Je suis donc revenue sur des parties pour "étirer" un peu plus la peinture, deuxième erreur ! Ayant commencé à sécher, le résultat m'est apparu catastrophique et le doute ont commencé à envahir mon esprit novice : « N'aurais-je pas dû tout de même poncer un peu le support ? Ai-je mélangé correctement ma peinture ? La réussite sur le buffet n'a-t-elle été qu'un coup de chance ? Suis-je définitivement nulle en peinture ? »

J'ai respiré un grand coup et terminé mon travail en pestant quelque peu sur mon incompétence ! Mais j'ai fini le boulot et voilà le résultat....

C'est une fois sec que j'ai réalisé que les différences d'aspect étaient dues à la réflexion de la lumière. J'ai légèrement poncé les endroits où j'avais fait des « grumeaux » en revenant sur la couche à demi sèche. J'ai ensuite ciré le support et poncé légèrement les arêtes du meuble puis ciré à nouveau. J'ai choisi de ne pas peindre les poignées ni les charnières (à la différence de ce que fait Annie Sloan dans ses présentations).

Attention, la cire protectrice met 30 jours à sécher et durcir complètement, durant ce délai, il est conseillé de faire particulièrement attention au meuble car la peinture peut s’abîmer.

Pour peindre ce meuble j'ai utilisé un peu plus des trois quarts d'un pot et à peu près un tiers du pot de cire soit, à la louche, environ 25 euros.

Comptez 45 minutes pour appliquer chaque couche et encore autant pour appliquer la cire, poncer et cirer à nouveau. Soit, en tout, deux heures et quart, bon allez, deux heures et demie, si on compte la pose du scotch de masquage.

J'ai peint le comptoir sur place car il est in-déplaçable !

Prochain à passer sous la brosse : le petit chevet, puis une armoire que je vais un peu transformer. A suivre, donc !