Et c'est toujours quand on est pressé...

Les joies de la fête du village, on les découvre un soir en rentrant chez soi, quand un camion de forain garé devant votre portail vous empêche de rentrer dans votre propre maison, que des caravanes barrent les accès de tous côtés…

17h30, j’ai déjà 15 min de retard, impossible de me garer devant chez moi, la rue étroite qui mène à l’arrière de la maison est déjà bien encombrée par les voitures des voisins qui, comme moi, ne savent où garer leur véhicule cette semaine. Trop tard, je suis engagée, demi-tour impossible, je slalome entre les voitures, prie pour mes rétroviseurs. Evidemment, c’est cette semaine que le voisin a décidé de faire des  travaux sur la toiture, em.. ant tout le monde avec son échafaudage qui réduit  d’un précieux mètre la chaussée !

Bon an, mal an, je trouve une place. Pas tout près. J’ai deux sacs qui pèsent dix kilos chacun, mon ordi en bandoulière, le sac à main dont j’ai cassé la fermeture éclair, mon téléphone vient de tomber par terre, je me contorsionne pour le ramasser, les sacs glissent de mon épaule, je suis bonne pour retourner chez l’ostéo !

Voiture fermée, je cours. Enfin, je marche vite, mes mouvements entravés par les sacs qui battent sur mes cuisses. Pensant gagner du temps, je ne les dépose pas au sol pour ouvrir le portail. Mauvaise idée. Un des sacs glisse de mon épaule (je suis sûre que j’ai une épaule plus basse que l’autre !) direct sur le coude entrainant d’un coup sec mon avant-bras qui lui, est attaché à ma main qui tentait de faire tourner la clé dans la serrure. Résultat, clé coincée, plusieurs précieuses secondes perdues à tourner et retourner la clé. Sacs finalement déposés. Je peste contre les forains, contre la fête, contre le voisin… vive la fête du village…